Achoura : les populations du fouladou dans la ferveur de la fête malgré la cherté de certains produits…

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Les populations du fouladou sont dans la ferveur de la fête d’achoura malgré la cherté de certains produits dans le marché. Il s’agit en ce sens, de la pomme de terre (600 f) et de l’oignon (400 et 500 f). Mais également, le poulet est cher son prix varie entre 3000 et 3500 f cfa malgré son abondance dans les marchés. C’est pourquoi, la nouvelle tendance des ménagères est tournée vers la sauce au poulet au lieu du couscous.

Il y’a une abondance de poulets pour cette fête d’achoura 2021 à Kolda. Le poulet de chair est disponible pour toutes les bourses sur le marché. Cependant, il faut noter une cherté de la pomme de terre et de l’oignon. Actuellement le kg de pomme de terre coûte 600 f tandis que celui de l’oignon varie entre 400 et 500 f cfa. D’habitude ces deux produits très prisés des ménagères pour accompagner le couscous ou le sauté de bœuf ou de poulet coutent entre 500 f le kg (pomme de terre) et 300 f pour l’oignon. Et de même que pour certains bouillons comme le « jumbo jumbo ».

Amadou Diamanka est un aviculteur chevronné qui s’active dans ce métier depuis plus de vingt ans estime en ces termes « il y’a du poulet et nous espérons que tout le monde en aura. Nous n’espérons pas une pénurie du poulet. Aujourd’hui, les aviculteurs sont professionnels car ils prennent les devants pour pallier à des problèmes de ce genre. »

En tant que vétérinaire aussi, ce dernier précise en conseillant « actuellement, on ne doit pas donner de médicaments à la volaille. Pour le moment, on ne doit procéder qu’à l’abattage et à la vente… »

C’est le grand rush dans le marché central et alentours où clients s’entremêlent avec vendeurs. Et chacun y va à la hauteur de sa bourse pour passer une bonne fête d’achoura.

Demba Baldé est une des nombreuses ménagères rencontrées au marché qui juge que les produits sont chers. Elle avance en ce sens « j’ai acheté des poulets de chair à 3000 f l’unité pour préparer une sauce à la place du couscous cette année. D’habitude, je payais les poulets ordinaires devenus trop chers aujourd’hui. C’est pourquoi, je me rabats sur les poulets de chair. Le marché est difficile car certains produits sont chers comme la pomme de terre et l’oignon. Mais on n’a pas le choix il faut faire avec.»

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