Généralement, on utilise un texte en faux latin (le texte ne veut rien dire, il a été modifié), le Lorem ipsum ou Lipsum, qui permet donc de faire office de texte d’attente. L’avantage de le mettre en latin est que l’opérateur sait.

Au premier coup d’oeil que la page contenant ces lignes.

n’est pas valide, et surtout l’attention du client n’est pas dérangée par le contenu, il demeure concentré seulement sur l’aspect graphique. Ce texte a pour autre avantage d’utiliser des mots de longueur variable, essayant de simuler une occupation normale.

La méthode simpliste consistant à copier-coller un court texte plusieurs fois (« ceci est un faux-texte ceci est un faux-texte ceci est un faux-texte ceci est un faux-texte ceci est un faux-texte ») a l’inconvénient de ne pas permettre une juste appréciation typographique du résultat final.

mais ce texte aurait originellement été tiré de l’ouvrage de Cicéron, De Finibus Bonorum et Malorum.

 texte populaire à cette époque, dont l’une des premières phrases est : « Neque porro quisquam est qui dolorem ipsum quia dolor sit amet, consectetur, adipisci velit… » (« Il n’existe personne qui aime la souffrance pour elle-même, ni qui la recherche ni qui la veuille pour ce qu’elle est…

Expert en utilisabilité des sites web et des logiciels, Jakob Nielsen souligne que l’une des limites de l’utilisation du faux-texte dans la conception de sites web est que ce texte n’étant jamais lu, il ne permet pas de vérifier sa lisibilité effective. La lecture à l’écran étant plus difficile, cet aspect est pourtant essentiel. Nielsen préconise donc l’utilisation de textes représentatifs plutôt que du lorem ipsum.

  • must explain to you how all this mistaken idea of denouncing
  • pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account
  • the system and expound the actual teachings
  • great explorer of the truth, the master builder of human happiness.

On peut aussi faire remarquer que les formules conçues avec du faux-texte ont tendance à sous-estimer l’espace nécessaire à une titraille immédiatement intelligible, ce qui oblige les rédactions à formuler ensuite des titres simplificateurs, voire inexacts, pour ne pas dépasser l’espace imparti.

Contrairement à une idée répandue, le faux-texte

ne donne même pas un aperçu réaliste du gris typographique, en particulier dans le cas des textes justifiés.

en effet, les mots fictifs employés dans le faux-texte ne faisant évidemment pas partie des dictionnaires des logiciels de PAO, les programmes de césure ne peuvent pas effectuer leur travail habituel sur de tels textes. Par conséquent, l’interlettrage du faux-texte sera toujours quelque peu supérieur à ce qu’il aurait été avec un texte réel.

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