Retour des œuvres d’art volées : et si on redéfinissait la politique culturelle européenne ?

0
806

Africajarc, ce sont bien sûr jusqu’à dimanche des concerts, des rencontres cinématographiques ou littéraires, une exposition d’arts plastiques avec un espace créateur, ou des stages de danse afro-contemporaine. Mais c’est aussi un formidable marché africain.

Depuis jeudi, les commerçants et artisans ont investi la place du foirail et le boulevard du tour de ville, pour un marché bigarré qui fait la part belle aux productions artisanales du continent africain. Sacs ou chaussures en cuir, objets décoratifs en bois ou en métal, poteries, bijoux, tissus aux couleurs chatoyantes, vêtements traditionnels, tableaux ou sculptures, la promenade est longue et fascinante entre les stands. Près de la fontaine de la mairie, Bakary Diara a installé son échoppe. Griot burkinabé, il fabrique l’instrument de musique emblématique africain : la kora. Tout sourire, il est intarissable : «Africajarc, c’est magnifique, il y a des rencontres, on croise des frères, il n’y a pas de frontières ici. Le griot est le gardien de la tradition orale, il raconte les histoires, joue de la musique, il réconcilie les gens en conflits. La kora est un très vieil instrument, qui se rapproche plus de la harpe que de la guitare, sa tessiture est plus large. Elle a été inventée pour bercer le roi. J’ai apporté une touche de modernité sur mes réalisations pour simplifier les réglages et faciliter les accords.»

Mais déjà ses cousins s’installent avec une kora et c’est un concert improvisé qui démarre… Les curieux s’arrêtent, s’assoient, écoutent et applaudissent. Tout l’esprit d’Africajarc est là.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici