30 journalistes des régions de Tambacounda, Kédougou et du département de Vélingara ont bénéficié d’une formation de trois jours sur le nouveau code de la presse. Ce renforcement de capacités est une initiative de la convention des jeunes reporters du Sénégal(CJRS) avec l’appui de la fondation FRIEDRICH EBERT STIFTUNG.
Voté en 2017 par l’Assemblée nationale le nouveau code de la presse n’est pas toujours connu des journalistes et techniciens des médiats. Pour avoir le même niveau d’information par rapport à ce nouveau code, la CJRS a entamé une série de formation destinée à ces membres à travers le pays. Ainsi après Dakar, la région de Tambacounda a été choisie pour abriter la deuxième formation. Ainsi, le thème portait sur « Code de la presse : Enjeux, Défi et Perspectives » Selon Moussa Oumar Guèye, le point focal de la CJRS zone Est Tambacounda –Kédougou.
A en croire ce dernier « cette formation « était une nécessite si l’on sait que nous sommes dans un monde où il y’ a un boom médiatique d’un côté le journalisme citoyen et les professionnels de médiats de l’autre. Le journaliste doit avoir les arguments qu’il faut pour pouvoir savoir ou poser les pieds .Et le code la presse qui attend le décret d’application nous permettra de mieux nous professionnaliser dans notre domaine.»
Au cours de cette session de formation les échanges ont porté sur le nouveau code de la presse, la carte nationale de presse, sur l’éthique et la déontologie.
Concernant la carte nationale de la presse, Daouda Mine le président de la commission de la carte nationale de presse précise qu’elle sera attribuée à ceux qui remplissent les critères suivants, les journalistes sortis des écoles de formation. Mais également ceux qui ne sont pas sortis des écoles de journalistes doivent avoir la licence plus deux ans d’expérience. Et enfin, Ceux qui ne remplissent pas les deux conditions précitées doivent avoir au minimum une expérience de 10 ans dans le métier.