An 1 de Sékou Seydi (maire de la commune de Koulinto/MYF) «…On a essayé de faire malgré l’arrivée tardive du…nous sommes la commune la plus enclavée… »

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Pour sa première année à la tête de la mairie de Koulinto (Médina Yoro Foula), Dakaractu/Kolda a tendu le micro à Sékou Seydi, le maire resté avec son métier de tailleur. Aussi, il soutient que malgré l’arrivée tardive du budget, « la commune a essayé de faire des réalisations ». Dans la foulée, il n’a pas manqué de poser les problèmes de sa collectivité, notamment dans les domaines de l’éducation, du désenclavement, de l’électricité ou de la couverture en réseau téléphonique. C’est pourquoi, il demande à l’État de renforcer cette commune qui, selon lui, est « la plus enclavée de la région de Kolda ». Il faut rappeler que Koulinto se situe à mi-chemin entre Kolda et Médina Yoro Foula entouré par une grande forêt dont les activités sont l’agriculture et l’élevage. 

À l’en croire, « en un an, on a essayé de faire des réalisations malgré l’arrivée tardive du budget en décembre. C’est pourquoi, nous n’avons pas pu faire grand-chose pendant cette première année de mandat. Et tout est urgent dans notre commune. D’ailleurs, nous sommes la seule collectivité territoriale qui n’a pas de collège. Et ceci impacte négativement les résultats scolaires de nos enfants vu la distance effectuée par ces derniers. À ce titre, nous sommes la commune la plus enclavée du département de Médina Yoro Foula de la région de Kolda. » 

Dans cette dynamique, souligne-t-il, « nous avons accompagné les groupements féminins avec l’achat de 10 moulins pour alléger leurs durs travaux, construit le logement de l’agent des eaux et forêts, doté le poste de santé de médicaments. En plus de cela, nous avons construit trois périmètres maraîchers pour aider les femmes aussi. Mais, il faut reconnaitre qu’avec les maigres moyens dont dispose la commune, il va être difficile de réaliser des projets en un an. C’est pourquoi, nous avons essayé de chercher des partenaires pour servir les populations. » 

Toutefois, il rappelle que « nous avons de réels problèmes comme l’absence du réseau téléphonique, l’enclavement, le manque d’électricité et d’ambulance, entre autres. Aujourd’hui, on évacue nos malades et les femmes enceintes par charrettes pour rallier Kolda située à plus de 30 km avec tous les dangers encourus. Et par faute d’électricité encore, nous avons un retard dans la production de documents administratifs, d’extraits de naissance. En ce sens, je rappelle que nous souffrons beaucoup de ce déficit dans notre commune. » 

« C’est fort de ce constat qu’aujourd’hui, nous voulons que l’État nous aide à avoir de l’électricité, une ambulance, et à désenclaver notre zone », conclut-il. 

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