Brahim Mamadou Ba, directeur régional du développement agricole de Kolda : « Pour la présente campagne, nous avons reçu des équipements conséquents qui nous permis d’augmenter les rendements et les surfaces emblavées… »

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Brahim Mamadou Ba, le directeur régional du développement agricole de Kolda nous a fait au cours de cet entretien, le point de la campagne agricole au Fouladou. Mais également, il est revenu sur la commercialisation en cours malgré son début timide, y compris l’utilisation de machines dans le secteur. 

L’agriculture est une des chaines clés pour le développement. Et ce développement passe par une révolution agraire tournée vers l’autosuffisance alimentaire soutenue par des moyens conséquents comme la mécanisation. 

À en croire Brahim Mamadou Ba, « le matériel agricole lourd et léger affecté aux producteurs a permis d’augmenter leurs emblavures et leurs productions. Mais ceci a aussi allégé leurs travaux. Pour la présente campagne, nous avons reçu 18 unités de motoculteurs au début de l’hivernage pour les vallées où les tracteurs ne pouvaient pas accéder. Nous avons en dehors de cela reçu 14 tracteurs tous distribués dans la région sans compter le matériel post-récolte. Si on prend par exemple le riz avec la mécanisation, nous avons pu emblaver 150 mille hectares. Les programmes et projets de la région ont aussi participé à cette superficie emblavée… » 

Revenant sur la mécanisation, il précise : « pour le matériel post-récolte nous avons reçu récemment 7 batteuses à arachide qui sont en utilisation actuellement. Ces batteuses vont considérablement augmenter les rendements dans la région en réduisant le temps et en limitant les pertes. Cette année nous avons noté un engouement inestimable pour l’agriculture chez les producteurs. Et l’organisation des producteurs en coopératives demeure une alternative pour de nouvelles orientations dans la formalisation du secteur. » 

Selon M Ba toujours, « la commercialisation de l’arachide à Kolda va à son rythme car ayant un cycle pluviométrique plus ou moins long. Et les spéculations cultivées ici sont à cycle plus ou moins long aussi. C’est ce qui explique que les producteurs soient en plein battage et conditionnement de l’arachide sur le terrain. C’est pourquoi sur le marché, c’est une quantité infime qui a été collectée. Ce qui fait que la dernière fois, on était à 82 tonnes collectées. Peut-être d’ici la fin ou mi-janvier on va atteindre notre vitesse de croisière… »

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