Les producteurs agricoles et élus locaux sont à l’école du système d’entrepôt et de récépissé de l’organe de régulation du système de récépissé d’entrepôt (ORSE) ce mercredi 31 août.
Il s’agit pour l’organe de sensibiliser ces acteurs sur le rôle de l’ORSE dans la chaine de production et de commercialisation. Ainsi, avec les échanges, les producteurs doivent s’approprier ce système afin de comprendre son fonctionnement. L’objectif est de permettre une meilleure commercialisation de la récolte avec un prix rémunérateur pour le producteur, réduire les pertes post-récoltes, optimiser les conditions de stockage, faciliter l’accès au crédit grâce à l’offre de garanties appropriées (récépissé d’entrepôt) entre autres.
Et ceci pour le bien-être du producteur qui verra dans cet élan moderne son évolution économique et personnelle. C’est une véritable révolution qui s’opérera dans l’agriculture et l’élevage avec l’ORSE. Et pour le moment, l’organe est dans une phase pilote avec des structures d’essai.
Pour Mamadou Cissé président des opérateurs semenciers de Kolda, « c’est un programme très intéressant pour les producteurs. Mais il sera difficile de le dérouler car la majorité des producteurs sont analphabètes. En effet, pour que ce programme soit effectif, il faut un accompagnement accru de l’État chez les producteurs. » Mieux, il précise : « et pour y arriver avec ce système, il faudra formaliser toutes les organisations paysannes (OP) pour éviter de faire souffrir les petits producteurs… »
Ce système va permettre aux producteurs de limiter leurs pertes avec un bon conditionnement des produits. Il leur permet aussi de vendre en gagnant du temps. Ainsi, l’organe s’est résolument tourné vers la modernisation des secteurs de l’agriculture et de l’élevage.
À en croire Jean Pierre Lette, le directeur des affaires juridiques de l’organe, « nous sommes à Kolda pour sensibiliser les producteurs et élus locaux sur la fonctionnalité de l’ORSE. À cet effet, dans ses objectifs, l’organe doit profiter beaucoup aux producteurs dans la commercialisation des récoltes. » Dans la foulée, il ajoute : « avec l’obtention du récépissé d’entrepôt, l’accès aux crédits bancaires devient facile. C’est pourquoi, nous sommes pour l’amélioration de la productivité, de la compétitivité et de la résilience des cultures et de l’élevage… »
