Pour le processus de paix en Casamance, une nouvelle association de la société civile sous régionale dénommée COSPAC est née pour une solution définitive au conflit. C’est dans ce cadre que les acteurs du Sénégal, de la guinée Bissau et de la Gambie se sont rencontrés à Kolda pour deux jours (20/21) septembre pour élaborer un plan financier dans les cinq prochaines années. Cette planification devra permettre aux acteurs de dérouler des activités afin de consolider la paix garant du développement durable. Aujourd’hui, les organisations de la société civile de leur côté se sont engagés à unir leurs forces et à travailler pour accompagner le processus de paix en Casamance pour éviter le retour d’un nouveau cycle de violences.
Il s’agit pour cette coordination de donner l’occasion aux différents intervenants du processus de recherche de la paix de pouvoir se retrouver et proposer une stratégie commune pour assurer la promotion du dialogue.
Pour Henry Ndecky coordonnateur du COSPAC « nous devons identifier les aspects qui risquent de freiner le processus de paix afin d’avoir un dialogue fédérateur pour une paix aboutie. Ainsi, cela va participer à la stabilité et la sécurité dans la sous-région. » A ce titre, il précise « nous allons élaborer une feuille de remettre inclusive qui recueille les idées des populations, des états (Sénégal, guinée Bissau et Gambie) et le MFDC. Et c’est dans ce sillage que la COSPAC a été choisie pour faciliter le dialogue entre les parties. C’est pourquoi avant de débuter les travaux, nous avons mis en avant une approche de proximité inclusive avec nos partenaires… »
Avec ce plan la coordination sous régionale pourra aborder avec sérénité avec les acteurs le processus de la paix en Casamance. Et avec cette accalmie notée, ils pourront avec ces clés en main instaurer un dialogue de paix pour le bien-être des populations.
